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Archives of 2021 in french

  1. Anastase de la philosophie, anastase des sciences


    Quel nouveau départ pour la philosophie ? S'il ne s'agit pas de s'affranchir des travaux antérieurs, ni de suivre la géopolitique restrictive du corpus heideggerien qui contrôle la politique post-décoloniale, comment constituer un nouveau corpus pour la philosophie ? Et quels sont les véritables enjeux de la philosophie au XXIe siècle ?

  2. Évènement : L’anastase de la philosophie

    • D Dwivedi
      D Dwivedi
      ,
      M Montévil
      M Montévil
      &
      S Mohan
      S Mohan
      .
    • fr
    • École Normale Supérieure, Paris

    Quel nouveau départ pour la philosophie ? S'il ne s'agit pas de s'affranchir des travaux antérieurs, ni de suivre la géopolitique restrictive du corpus heideggerien qui contrôle la politique post-décoloniale, comment constituer un nouveau corpus pour la philosophie ? Et quels sont les véritables enjeux de la philosophie au XXIe siècle ?

  3. Normativité et infidélités du milieu


    Les concepts de Canguilhem sont très pertinents pour certains débats scientifique et technologiques contemporains, ce qui peut être montré avec le concept de normativité. Ce dernier permet de critiquer l’horizon de la médecine par la preuve, et plus récemment de l'usage des données et de l'apprentissage profond en médecine, bref l'usage de machines statistiques pour le soin médical. De plus ce concept rencontre la question débattue actuellement du rôle des organismes, de la physiologie et du développement, dans l'évolution. Dans la synthèse moderne, les organismes sont d'abord des avatars passifs de leurs génomes, alors que si l'on intègre le concept de normativité, ils possèdent la capacité de générer de nouvelles normes. Cette question est cruciale pour évaluer la réponse du vivant au réchauffement climatique et plus généralement aux bouleversements rapides de l'Anthropocène.

  4. Prendre soin de l’informatique et des générations

    Prendre soin de l’informatique et des générations


    Comment concevoir et réaliser des plateformes numériques au service des relations sociales et intergénérationnelles, aujourd’hui menacées par les applications addictives et l’économie des données ?

    Abstract

    Lorsque les technologies numériques sont mises au service de l’économie des données, leur design et leur fonctionnement exploitent les attentions, afin d’orienter, voire de contrôler, les comportements des utilisateurs. Réduits à un ensemble de processus cognitifs et de réactions réflexes, ils se voient dépossédés de leurs savoirs, alors même que, dans nos sociétés en situation de crise sanitaire, sociale, politique et écologique, le partage et la transmission des savoir-faire, des savoir-vivre et des savoir-penser sont plus que jamais nécessaires. <br> Comment concevoir et réaliser des plateformes numériques au service des relations sociales et intergénérationnelles, aujourd’hui menacées par les applications addictives et l’économie des données ? Comment intégrer dans les dispositifs computationnels des fonctions délibératives et interprétatives ? Comment transformer les technologies numériques en supports de mémoire et de savoirs ? Comment mettre les algorithmes au service de l’intelligence collective ? En un mot, comment prendre soin de l’informatique pour les générations actuelles et à venir ? Ce livre interroge la manière dont les supports techniques configurent nos capacités psychiques et nos relations collectives, et propose des solutions pour concevoir de nouveaux dispositifs et de nouvelles pratiques, afin de mettre les technologies numériques au service de la production et de la transmission de savoirs, ainsi que des liens entre les générations.

  5. Il faut qu’il y ait en informatique théorique un symbole tel qu’il empêche de calculer

    Il faut qu’il y ait en informatique théorique un symbole tel qu’il empêche de calculer

    Prendre soin de l’informatique et des générations


    Pour progresser sur la question du rapport entre l’informatique et le calculable, je propose de réinterpréter l’objet de l’informatique théorique.

    Abstract

    Pour progresser sur la question du rapport entre l’informatique et le calculable, je propose de réinterpréter l’objet de l’informatique théorique puis de faire un détour par la biologie théorique où la question d’un symbole qui empêche de calculer se pose. Enfin, je reviens vers l’informatique en transférant de manière critique certains concepts issus de mes travaux en biologie théorique.

    Citation
    Montévil, Maël. 2021. “Il Faut Qu’il y Ait En Informatique Théorique Un Symbole Tel Qu’il Empêche de Calculer.” In Prendre Soin de l’informatique et Des Générations, edited by Anne Alombert, Victor Chaix, Maël Montévil, and Vincent Puig. Fip. https://www.fypeditions.com/prendre-soin-de-linformatique-et-des-generations-hommage-a-bernard-stiegler/
    Manuscript Citation Publisher Full text
  6. Disruption et combinatoire en biologie


    Les désorganisations du vivant, dues aussi bien au changement climatique qu'aux pollutions chimiques (par les perturbateurs endocriniens), sont souvent décrites en termes de disruption. Pourtant, en biologie, la notion de disruption n'a pas encore été théorisée. Nous pensons que conceptualiser ces disruptions demande d'approfondir l'articulation entre la connaissance de la dimension systémique du vivant et de sa dimension historique. En particulier, en biologie les espaces de configurations possibles apparaissent et changent au cours du temps, mais seulement certaines configurations parmi elles sont viables - ce qui conduit à deux aspects de l'historicité biologique. La disruption serait alors la perte de ces configurations singulières, une forme de randomisation et de désindividuation, conduisant à une perte de viabilité.

  7. Quelle biologie théorique pour penser la (dés)organisation du vivant?


    La biologie théorique est rarement une discipline reconnue et discutée en tant que telle, et il est courant de confondre sa pratique avec la modélisation. Nous resituerons ce domaine dans l'ensemble de la biologie en insistant sur ses spécificités méthodologiques. Nous développerons certaines questions propres à la biologie théorique, notamment des pistes de recherches que nous poursuivons actuellement. Dans un second temps, nous aborderons une application qui est un enjeu majeur dans l'Anthropocène : la théorisation de la notion de disruption, utilisée informellement par de nombreux chercheurs en biologie et en écologie.

  8. Pharmacologie du numérique


    Gérald Moore introduira la séance en présentant le contexte dopaminergique qu’il étudie. Inculquée par l’idéologie de « la guerre contre la drogue », la tendance est actuellement de concevoir l’addiction en terme de pathologie d’un « cerveau malade ». Une reconnaissance approfondie du système dopaminergique de récompense nous permet cependant de comprendre combien les maladies dites « hyperdopaminergjques» contemporaines dont l’addiction proviennent d’une réponse neurologique « rationnelle et adaptative » à nos environnements à la fois stressants et sous-stimulants. Pour atténuer notre consommation excessive du numérique, il faudrait aussi focaliser nos efforts sur l’amélioration des espaces non-numériques - ce qui pourrait également et paradoxalement prendre la forme de leur augmentation numérique. Marie-Claude Bossière présentera ensuite les pathologies observées et discutées dans le contexte de la Clinique Contributive que l’IRI a mis en place en Seine-Saint-Denis pour permettre aux parents de prendre soin collectivement de la surexposition de leurs jeunes enfants aux écrans. Mael Montévil conclura la séance en présentant les dimensions épistémologiques, pharmacologiques et organologiques déterminantes pour prendre soin du numérique.

  9. Comprendre le vivant par analogie avec l’ordinateur ou comprendre l’ordinateur par analogie avec le vivant


    L’analogie entre le vivant et l’ordinateur a été introduite avec circonspection par Schrödinger, et s’est largement propagée depuis, rarement avec un sens technique précis. Les critiques sur cette perspective sont nombreuses. Nous insisterons sur le fait que cette perspective est mobilisée pour justifier ce que l’on peut appeler un « hypermécanicisme » qui est un « hyperréductionisme », par comparaison avec la mécanique classique et plus généralement la physique ou la méthode cartésienne. À l’opposé de la métaphore computationnelle, mais aussi de la réduction aux cadres physiques, nous contribuons à élaborer un cadre épistémologique et théorique pour comprendre le vivant. Dans ce cadre, l’historicité est centrale et les régularités susceptibles de mathématisation sont des contraintes dont l’existence est fondamentalement précaire et historiquement contingente. Nous proposons alors de réinterpréter l’ordinateur, non, plus comme machine de Turing mais comme constitué de contraintes. Ceci permet de comprendre que le calcul au sens de Church-Turing n’est qu’une partie de la détermination théorique de ce qui se passe effectivement dans un ordinateur, lequel se place dans un contexte plus large (utilisateur, ordinateurs en réseau, propriétés du matériel, ...) et dans une historicité technologique tant matérielle que logicielle (qui n’a de sens que dans ce contexte plus large).

  10. Sciences et entropocène: Autour de qu’appelle-t-on panser ? De bernard stiegler

    Sciences et entropocène: Autour de qu’appelle-t-on panser ? De bernard stiegler

    EcoRev’


    Bernard Stiegler soulignait l’importance de la question de l’entropie, conduisant au concept d’entropocène. L’auteur introduit et illustre ce concept pour montrer sa pertinence d’un point de vue physique, biologique et social.

    Abstract

    En examinant le second tome de Qu’appelle-t-on panser (1), le théoricien de la biologie et épistémologue Maël Montévil, qui a collaboré avec Bernard Stiegler à la fois sur des questions théoriques et sur des expérimentations territoriales, s’arrête sur le rôle des sciences dans l’Anthropocène pour souligner leur difficulté à penser cette ère et, ce faisant, à prendre soin des vivants, humains et non-humains, des techniques et des sciences elles-mêmes. Stiegler soulignait l’importance de la question de l’entropie, conduisant au concept d’entropocène. L’auteur introduit et illustre ce concept pour montrer sa pertinence d’un point de vue physique, biologique et social. Ce faisant, il insiste sur la parenté mais aussi sur les différences entre ces phénomènes. Dans le cas des humains, les savoirs jouent un rôle central pour lutter contre l’entropie, et les sciences pourraient retrouver leur compte en contribuant au développement – urgent – de savoirs territoriaux.

  11. Bernard stiegler et l’entropie


    Le concept d'entropie est difficile. Il a fait l'objet de multiples incompréhensions, en particulier lorsqu'il s'agit de le mobiliser pour comprendre le vivant ou les activités humaines. Conscient de ces difficultés et malgré elles, Bernard Stiegler en a fait un thême central de ses derniers travaux, à la fois pour répondre à la question urgente de l'Anthropocène mais aussi pour développer son oeuvre philosophique. L'enjeu est à la fois d'impulser une appropriation transdisciplinaire de ces questions mais aussi de défendre des positions conceptuellement précises sur l'articulation entre entropie, néguentropie et anti-entropie. En cela, Bernard Stiegler s'inscrit dans la tradition philosophique qui ne se limite pas à l'analyse des discours scientifiques mais qui, en s'appuyant sur les sciences constitutées, élabore et défend de nouvelles perspectives. Nous montrerons que ces perspectives sont susceptibles de développements scientifiques.

  12. Le sens des formes en biologie

    Le sens des formes en biologie

    Biomorphisme. Approches sensibles et conceptuelles des formes du vivant


    Qu'est qu'une forme en biologie? Au delà des définitions mathématiques, quel est le statut théorique des formes biologiques?

    Abstract

    Dans l’interface entre biologie et mathématiques, les formes et les processus de morphogenèse sont souvent étudiées pour eux-mêmes. Nous pensons que cette manière de procéder est insuffisante pour capturer le sens biologique de ces formes. La biologie comporte des spécificités qui se manifestent tant sur le plan philosophique que sur celui des principes théoriques : en particulier, tout processus biologique tel qu’un processus de morphogenèse ou une régulation physiologique (i) s’inscrit dans l’évolution et dans une histoire naturelle et (ii) s’intègre dans un organisme dont il dépend et auquel il participe. Nous aborderons alors le sens des formes biologiques à l’aune de ces principes, tant au niveau de la théorie qu’au niveau de la compréhension de l’accès expérimental aux objets biologiques.

    Citation
    Montévil, Maël. 2021. “Le Sens Des Formes En Biologie.” In Biomorphisme. Approches Sensibles et Conceptuelles Des Formes Du Vivant, edited by David Romand, Julien Bernard, Sylvie Pic, and Jean Arnaud. NAIMA. https://www.naimaunlimited.com/biblio/biomorphisme-approches-sensibles-et-conceptuelles-des-formes-du-vivant/
    Manuscript Citation Publisher Full text
  13. Écologie de la conception

    • M Montévil
      M Montévil
      &
      V Petit
      V Petit
      .
    • fr
    • Séminaire du GIS-UTSH (unité technologies et sciences de l’homme)
    • Université Technologique de Compiègne, Paris, France.

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