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Contents tagged “knowledge”

There are 6 contents with the tag “knowledge”:

  1. Penser au-delà de l’identité : philosophie et sciences

    Penser au-delà de l’identité : philosophie et sciences

    Philosophy World Democracy


    Si la philosophie est entrée en stasis et se porte vers un nécessaire Autre Commencement de la Philosophie, alors les sciences aussi sont à un autre commencement.

    Abstract

    Ce texte est le séminaire public donné le 31 mai à l’École Normale Supérieure de Paris. Les sciences se sont écartées de la philosophie. Si la philosophie est entrée en stasis et se porte vers un nécessaire Autre Commencement de la Philosophie, alors les sciences aussi sont à un autre commencement. L’Anastasis des sciences exige une enquête sur la persistance des concepts théologiques en leur sein et en même temps la découverte de nouveaux principes par lesquels les sciences peuvent recommencer de telle manière qu’elles soient libérées des fardeaux métaphysiques. Les homologies d’un autre commencement des sciences sont déjà visibles dans les crises conceptuelles, y compris dans les concepts de singularité en physique et d’immunité en biologie. Pour commencer à nouveau, une épistémologie bâtarde est proposée comme nouveau rapport entre les sciences et la famille bâtarde de la déconstruction.

  2. Vaccines, Germs, and Knowledge

    Vaccines, Germs, and Knowledge

    Philosophy World Democracy


    To provide a rational assessment of COVID-19 vaccines, we take a step back on both the history of this practice and the current theories in immunology.

    Abstract

    Vaccines for COVID-19 have led to questions, debates, and polemics on both their safety and the political and geopolitical dimension of their use. We propose to take a step back on both the history of this practice and how current theories in immunology understand it. Both can contribute to providing a rational assessment of COVID-19 vaccines. This assessment cannot consider vaccine as an isolated procedure, and we discuss its intergradation with the broader question of knowledge and politics in the COVID-19 pandemic.

    Keywords: epistemology, immunology, politics

  3. Sciences et entropocène. Autour de Qu’appelle-t-on panser ? de Bernard Stiegler

    Sciences et entropocène. Autour de Qu’appelle-t-on panser ? de Bernard Stiegler

    EcoRev’


    Bernard Stiegler soulignait l’importance de la question de l’entropie, conduisant au concept d’entropocène. L’auteur introduit et illustre ce concept pour montrer sa pertinence d’un point de vue physique, biologique et social.

    Abstract

    En examinant le second tome de Qu’appelle-t-on panser (1), le théoricien de la biologie et épistémologue Maël Montévil, qui a collaboré avec Bernard Stiegler à la fois sur des questions théoriques et sur des expérimentations territoriales, s’arrête sur le rôle des sciences dans l’Anthropocène pour souligner leur difficulté à penser cette ère et, ce faisant, à prendre soin des vivants, humains et non-humains, des techniques et des sciences elles-mêmes. Stiegler soulignait l’importance de la question de l’entropie, conduisant au concept d’entropocène. L’auteur introduit et illustre ce concept pour montrer sa pertinence d’un point de vue physique, biologique et social. Ce faisant, il insiste sur la parenté mais aussi sur les différences entre ces phénomènes. Dans le cas des humains, les savoirs jouent un rôle central pour lutter contre l’entropie, et les sciences pourraient retrouver leur compte en contribuant au développement – urgent – de savoirs territoriaux.

  4. Anthropocène, exosomatisation et néguentropie

    Anthropocène, exosomatisation et néguentropie

    Bifurquer. Il n’y a pas d’alternative


    Après des précurseurs tels que Georgescu-Roegen, nous soutenons que l'économie politique, dans l'ère Anthropocène est un défi qui nécessite un réexamen fondamental de ses cadres épistémiques et épistémologiques.

    Abstract

    L’économie industrielle a pris forme entre la fin du XVIIIe siècle et le XIXe siècle – d’abord en Europe occidentale puis en Amérique du Nord. Outre les productions techniques, elle aura conduit à des productions technologiques – mobilisant des sciences pour produire des biens industriels – : comme Marx l’aura montré en 1857, le capitalisme fait du savoir et de sa valorisation économique son élément premier.
    La physique de Newton et la métaphysique qui l’accompagne sont à l’origine du cadre épistémique (au sens de Michel Foucault) et épistémologique (au sens de Gaston Bachelard) de cette grande transformation – qui est la condition de ce que Karl Polanyi appellera lui-même « la grande transformation ». Dans cette transformation, l’otium (le temps de loisirs productifs) se soumet au negotium (les affaires du monde). Pendant ce temps, les mathématiques sont appliquées à travers des machines à calculer toujours plus puissantes et performatives – appelées computers après la deuxième guerre mondiale.
    Après des précurseurs tels que Nicholas Georgescu-Roegen, lui-même inspiré par Alfred Lotka, nous soutiendrons dans le présent ouvrage que l’économie politique, dans ce qui est appelé l’ère Anthropocène (thématisée en 2000 par Paul Krutzen, et dont les caractéristiques ont été décrites par Vladimir Vernadsky dès 19263) est un défi qui nécessite un réexamen fondamental de ces cadres épistémiques et épistémologiques.
    Avec Darwin, les êtres vivants sont devenus partie intégrante d’un processus historique en constant devenir. Chez l’homme, les savoirs sont une partie de ce processus qui est performative, au double sens de ce mot : à la fois au sens de l’efficience et au sens de la prescription. Ce processus devient exosomatique, c’est à dire extra-corporel, comme le montre Lotka, qui façonne et remodèle les modes de vie afin, notamment, de limiter les effets négatifs des nouveautés techniques.

    Citation
    Montévil, Maël, Bernard Stiegler, Giuseppe Longo, Ana M. Soto, and Carlos Sonnenschein. 2020. “Anthropocène, Exosomatisation et Néguentropie.” In Bifurquer. Il n’y a Pas d’alternative, 57–80. Les liens qui libèrent. http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Bifurquer-609-1-1-0-1.html
    Manuscript Citation Publisher Full text
  5. Anthropocene, exosomatization and negentropy

    Anthropocene, exosomatization and negentropy

    On transition : in response to Antonio Guterres


    After precursors such as Georgescu-Roegen, we maintain that political economy in the Anthropocene is a challenge that requires a fundamental reconsideration of epistemology.

    Abstract

    The industrial economy took shape between the late eighteenth century and the nineteenth century, initially in Western Europe and then in North America. Besides technical production, it involves technological production – the integration of sciences in order to produce indus-trial goods –, to the strict extent that, as Marx showed, capitalism makes knowledge and its economic valorization its primary element.
    Newton’s physics and the metaphysics that goes with it originated the epistemic (in Michel Foucault’s sense) and epistemological (in Gaston Bachelard’s sense) framework of this great transformation. In this transformation, otium (productive leisure time) submits to negotium (worldly affairs, business). All along, mathematics has been applied with ever more powerful and performative calculating machines.
    After precursors such as Nicholas Georgescu-Roegen, himself inspired by Alfred Lotka, we maintain that political economy in what is now called the Anthropocene (whose features were delineated by Vladimir Vernadsky in 1926) is a challenge that requires a fundamental reconsideration of these epistemic frameworks and epistemological frameworks. With Dar-win, living beings became part of a historical process of becoming. In humans, knowledge is a performative part of this process that shapes and reshapes lifestyles in order to tame the im-pact of technical novelties.

    Citation
    Montévil, Maël, Bernard Stiegler, Giuseppe Longo, Ana M. Soto, and Carlos Sonnenschein. 2020. “Anthropocene, Exosomatization and Negentropy.” In On Transition : In Response to Antonio Guterres. https://internation.world/
    Manuscript Citation Publisher Full text
  6. Big Data and biological knowledge

    Big Data and biological knowledge

    Predictability and the Unpredictable. Life, Evolution and Behaviour


    Can big data replace theoretical thinking? How should these technics be used? A critical discussion on the use of big data in biology.

    Abstract

    Some authors assert that the analysis of huge databases could replace the scientific method. On the contrary, we argue that the best way to make these new technologies bear fruits is to frame them with theories concerning the phenomena of interest. Such theories hint to the observable that should be taken into account and the mathematical structures that may link them. In biology, we argue that the community urgently needs an overarching theory of organisms that would provide a precise framework to understand lifecycles. Among other benefits, such a theory should make explicit what we can and cannot predict in principle.

    Keywords: Big Data, biological variation, cancer biology, knowledge, theory

    Citation
    Montévil, Maël, and G. Longo. 2018. “Big Data and Biological Knowledge.” In Predictability and the Unpredictable. Life, Evolution and Behaviour, edited by Giulia Frezza and David Ceccarelli, 133–44. Roma: CNR Edizioni
    Manuscript Citation Full text

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