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Talks of 2024 in french

  1. Qu’apelle-t-on produire ?


    Les notions de production et d’industrie ont, contre leurs origines historiques, été confinées dans les deux derniers siècles à ce que l’on appelle le secteur secondaire, le secteur primaire étant, lui, dévolu à la matière dite première et qui regroupe pelle-mêle l’exploitation du vivant sauvage et domestique ainsi que l’extraction minière. Pourtant les fourmis sont bien – plus ou moins – industrieuses, le concept de reproduction est l’un des plus fondamental en biologie et même les processus physiques irréversibles produisent de l’entropie. Le passage à l'échelle de ces différents types de production est néanmoins distinct - et cette question est centrale pour l'industrie. Alors que le champs et les acteurs de l’industrie se reconfigurent tant pour des raisons technologiques « qu’écologiques », il nous semble pertinent de repenser ce que signifie produire à l’aune tant de la physique que de la biologie et de la technologie.

  2. La recherche contributive: l’expérience de la clinique contributive à saint-Denis

    • M Montévil
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    • fr
    • Webconférence Inserm SEDD
    • INSERM - en ligne

    La recherche contributive est une réponse à la disruption technologique développée initialement par Bernard Stiegler et l'association Ars Industrialis passant par une stratégie pour le développement de savoirs pratiques et théoriques. Cette approche a été et est expérimentée à Plaine Commune, notamment dans un travail autour des écrans et de la petite enfance dont les résultats sont prometteurs.

  3. Prendre soin du développement humain : théorie et leçon de l’expérience de Saint-Denis

    • M Montévil
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    • fr
    • Des bébés & des Écrans - Doudou versus Écran ?
    • 18ème journée de l'Association Mon Ti Loup - Salle des fêtes Michel Vallery - Abbaye de Montivilliers

    Avec l'accélération des changements technologiques, notamment l'informatique, la société aussi bien que le vivant en général se trouvent brutalement désorganisés. Ainsi le développement des jeunes enfants est abîmé par l'immixtion des écrans, que ceux-ci soient utilisés par les parents ou les enfants eux-même. Pour répondre à cette situation, nous avons expérimenté à Saint-Denis une forme particulière de travail, regroupant chercheurs, professionnels et parents à la croisé du groupe thérapeutique et du groupe de recherche.

  4. Séminaire sur le vivant 2024-2025

    • M Montévil
      M Montévil
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      C Petit
      C Petit
      &
      A Robert
      A Robert
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    • fr
    • École Normale Supérieure

    Perpétuant les orientations impulsées par Jean-Jacques Kupiec lors de sa création, le séminaire Cavaillès se donne pour objet l'histoire et la philosophie des sciences du vivant. Une fois par mois un acteur des sciences expérimentales ou humaines est invité à y présenter ses travaux et réflexions. Le séminaire se veut ouvert à toutes et à tous, avec l'objectif de croiser les regards, partager les connaissances et favoriser les échanges sur un large spectre de thématiques et de questions. Il entend être le témoin de la vitalité, l'actualité et la fertilité des recherches en épistémologie historique des sciences biomédicales, ainsi que de leur incidence sur les débats scientifiques contemporains.

  5. Historicité et applications


    L’objectif de cette tempête de cerveaux est de démarrer un processus d’évaluation des technologies modernes qui corresponde aux besoins du monde actuel. Démarrer, cela veut dire aller vers la mise en place éventuelle d’un comité d’évaluation globale à l’ANSES, projet qui commence à prendre forme. Cette « évaluation globale » (ou « systémique », mais ce terme est souvent utilisé pour de la transversalité) ne vise pas à se substituer à l’évaluation classique, analytique, mais à la complémenter et la contextualiser. En schématisant : actuellement, on cherche à savoir si les nouveaux produits mis dans la nature peuvent avoir un effet jugé négatif sur tel ou tel individu ou groupe d’individus. Il est évidemment important de prévoir au mieux des effets cancérigènes, reprotoxiques, allergiques etc. Il est vrai aussi que de plus en plus, des approches plus complexes sont proposées (« Une Seule Santé », évaluation des effets des nouveautés sur les pratiques, agricoles ou industrielles par exemple…). Mais on reste sur l’idée implicite tenace selon laquelle la nature a une résilience infinie et que l’être humain est de droit sur terre, même si, explicitement, on reconnaît le contraire. Or, nous vivons dans des systèmes complexes naturels (adaptatifs) qui ont une organisation. Cette organisation n’est pas la seule possible, mais telle qu’elle est, elle nous permet de vivre dans cemonde- là et cela mérite quelque attention. L’évaluation globale vise donc, non à chercher à prévoir ce qui peut advenir suite à une perturbation liée à l’introduction d’un nouveau produit dans la nature, mais bien plutôt à savoir si telle ou telle technologie peut interférer avec l’organisation des systèmes complexes dont nous dépendons (écosystèmes, sociétés…). Par exemple, si une technologie accélère l’évolution du vivant ou des sociétés, il convient de disposer d’une méthode permettant d’estimer si cette accélération est durable et significative ou non avant de se lancer. La vitesse d’évolution est en effet un caractère fondamental de l’organisation des systèmes complexes naturels. L’approche globale n’est donc pas un frein, mais une nécessité actuelle pour pouvoir continuer à agir sans aller à l’aveuglette titiller ce qui nous permet d’exister en tant qu’espèce. La méthode proposée consiste donc 1) à faire un point aussi large que possible sur ce qui est connu sur les systèmes complexes naturels adaptatifs, et ce dans l’optique d’une évaluation des technologies, afin de comprendre comment les technologies modernes peuvent interférer avec l’organisation de ces systèmes ; 2) de mobiliser des connaissances, y compris des connaissances développées dans un tout autre domaine que celui de l’organisation des systèmes complexes, afin d’enrichir la problématique ; 3) rédiger une première synthèse au bout d’environ six mois, afin de donner matière à l’ANSES pour décider ou non de la mise en place d’une instance d’évaluation globale en son sein. Le colloque veut être un point de départ de ce processus. Après une présentation du projet, nous échangerons librement sur les problématiques et la méthode.

  6. Qu’appelle-t-on produire ?


    Les notions de production et d’industrie ont, contre leurs origines historiques, été confinées dans les deux dernier siècles à ce que l’on appelle le secteur secondaire, le secteur primaire étant, lui, dévolu à la matière dite première et qui regroupe pelle-mêle l’exploitation du vivant sauvage et domestique ainsi que l’extraction minière. Pourtant les fourmis sont bien – plus ou moins – industrieuses, le concept de reproduction est l’un des plus fondamental en biologie et même les processus physiques irréversibles produisent de l’entropie. Alors que le champs et les acteurs de l’industrie se reconfigurent tant pour des raisons technologiques « qu’écologiques », il nous semble pertinent de repenser ce que signifie produire à l’aune tant de la physique que de la biologie et de la technologie.

  7. Que peut la modélisation ? Table ronde


    La modélisation est un enjeu majeur, au cœur de nos actions en écologie et en économie. Son aspect technique conduit cependant à soustraire les discussion à son sujet du débat public, ce qui peut poser un problème démocratique de taille. Dans cette table ronde, nous aborderons la modélisation sous ces aspects pratiques et philosophiques. D’abord en définissant ce qu’est la modélisation et en dressant un panorama des pratiques existantes. Puis dans un second temps en discutant ses limites ainsi que ses dimensions participatives.

  8. Quelles dichotomies en philosophie ?


    Ce colloque sera l’occasion de discuter de l’apparition récente de l’expression “philosophie appliquée” qui interroge à nouveaux frais la définition, les limites et les fins des philosophies des sciences et des techniques. Elle sous-entend, au moyen d’une reprise de la distinction entre recherche fondamentale et recherche appliquée, une dualité entre, d’un côté, une philosophie fondamentale qui serait tournée vers l’élaboration et la discussion de concepts et d’hypothèses qui lui seraient propres ; et, d’un autre, une philosophie appliquée qui serait tournée vers des contextes et enjeux dictés par les sciences et les techniques.