Géométrie du temps biologique : rythmes et protension
Nous observons que le temps physique usuel, linéaire, est insuffisant pour comprendre les phénomènes propres au vivant tels que les rythmes tant physiques (circadiens, circannuels, ...) que proprement biologiques (cardiaques, respiratoires, métaboliques, ...). En particulier, le rôle des rythmes biologiques ne semble pas avoir de contrepartie dans la formalisation des horloges physiques, basée sur des fréquences correspondant au temps linéaire usuel (potentiellement thermodynamique, donc orienté). Nous proposons ensuite une représentation fonctionnelle du temps biologique par un tube bidimensionnel, permettant de tenir compte des rythmes biologiques. Cela conduit à introduire un système de référence tridimensionnel comme espace de plongement, interprétable biologiquement. Cette approche a des applications en terme de diagnostic médical, lorsque l’on introduit des données empiriques, par exemple une série de battements de coeur, dans le cadre théorique proposé. Nous essaierons de produire quelques éléments de comparaison avec les rythmes musicaux.